Abus de construction à petite échelle : comment s’y conformer ?
Lors de l’achat ou de la vente d’un bien immobilier, ou lors de travaux de rénovation, il arrive que l’on soit confronté à des situations où l’état réel du bien n’est pas conforme à la documentation. Dans ce cas, il faut d’abord comprendre la situation, puis y remédier.
Voyons quels sont les aspects à prendre en compte, ce que dit la loi sur les petits abus en matière de construction, et à qui s’adresser pour économiser de l’argent et, surtout, pour éviter d’autres problèmes.
Dans quel cas un ouvrage est-il considéré comme un vice de construction ?
L’abus de construction est un état de non-conformité d’un bien immobilier par rapport à ce qui est indiqué dans la documentation le concernant. Il s’agit d’une infraction commise lors de la réalisation d’un travail ou d’une intervention sur un bâtiment, en violation de ce qui a été autoriséet donc sans permis de construire, ou sans notification en bonne et due forme à la municipalité concernée, ou sans autorisation de procéder.
L’infraction au niveau de la législation ne fait pas de distinction entre la petite délinquance immobilière (comme la construction d’une toilette supplémentaire non déclarée) et les grands abus de construction (comme la construction de bâtiments sans permis). Ce qui change, ce sont les conséquences. De nombreux écarts mineurs peuvent être régularisées par l’amnistiec’est-à-dire en réglant la sanction par une amende.
Régulariser les abus mineurs en matière de construction : qu’est-ce que l’amnistie ?
Pour être en règle, un bien immobilier – qu’il s’agisse d’une annexe, d’un appartement, d’un entrepôt ou d’une villa individuelle – doit être conforme à la fois au registre foncier (aujourd’hui l’Agenzia del Territorio) et à l’urbanisme. C’est pourquoi on entend parler, surtout lors de l’achat et de la vente, de conformité urbanistique et cadastrale de la propriété.
Dans le cas contraire, nous sommes en présence d’une non-conformité, c’est-à-dire d’un abus de construction qui peut être régularisé par le biais d’une procédure connue sous le nom d’amnistie de construction. Dans la pratique, le paiement d’une amende administrative permet de régulariser la situation de l’immeuble.
Voici ce que dit la législation en la matière. La loi DÉCRET PRÉSIDENTIEL 380/01également connu sous le nom de Testo Unico per l’edilizia (texte consolidé sur la construction), stipule à l’article 37 qu’il est possible de rectifier les travaux de construction réalisés sans DIA (déclaration de début d’activité) ou sans permis de construire, ou réalisés avec des permis mais non conformes à ceux-ci.
Ceci n’est possible que si ces travaux sont en tout cas conformes aux règles d’urbanisme et de construction en vigueur. Dans ce cas, on peut demander un permis d’amnistie de procéder au paiement d’une amende administrative, d’un montant maximum de 5 154 € et d’un montant minimum de 516 €, dont le montant exact est établi par le responsable de la procédure en fonction de l’augmentation de la valeur de l’immeuble.
En principe, si l’intervention est autorisée, mais que la communication correcte a échoué, on peut procéder à l’amnistie. Dans le cas contraire, l’obligation de rétablir l’état des lieux et donc la démolition sont déclenchées.
Outre le paiement de l’amende pour infraction aux règles de construction, le propriétaire de l’immeuble et/ou la personne responsable de l’abus supporte les frais suivants des frais de l’honoraire professionneldont le montant sera proportionnel à la difficulté de la procédure et à l’importance de la divergence.
Différence entre l’amnistie et la condamnation
Les termes amnistie et grâce sont souvent utilisés, à tort, comme synonymes. En réalité, on parle d’amnistie en faisant référence à une loi spéciale publiée par le gouvernementou au niveau de l’État central, alors que l’amnistie n’est rien d’autre qu’une mesure administrative réglementée par la loi sur l’amnistie. législation en vigueur en matière d’urbanisme.
L’amnistie en matière de construction a été adoptée pour des périodes limitées et, en Italie, il y a eu trois amnisties successives, régies par les lois suivantes : la loi 47 de 1985 ; la loi 724 de 1994 ; le DL 269/2003, puis la loi 326 de la même année.
Comment économiser de l’argent sans encourir de pénalités supplémentaires ?
Si, par malheur, vous êtes confronté à une anomalie de construction, c’est-à-dire si vous devez régulariser un petit abus de construction, la première étape est de s’adresser à un professionnel compétent, sérieux et capable de suivre le dossier de la meilleure façon possible.
Aujourd’hui, Internet est le principal outil pour trouver une réponse à ses besoins. Mais il faut savoir l’utiliser à bon escient, sous peine d’aggraver la situation en s’appuyant sur des personnes inadaptées et non professionnelles.
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Gérard est un rédacteur spécialisé dans l’immobilier pour le blog primo-accedants.fr. Avec ses années d’expérience dans le domaine, il est capable de fournir des analyses précises et des conseils pratiques pour les primo-accédants qui cherchent à acheter leur première maison ou appartement.