Certificat de performance énergétique – Rénovation de l’habitat
Dans cet article, nous présentons une vue d’ensemble du certificat de performance énergétique, également appelé APE. Il s’agit d’un document fondamental, tant du point de vue informatif qu’opérationnel. Sans l’APE, en effet, de nombreuses opérations sont impossibles.
Nous donnons ci-après une définition claire et complète de l’APE, illustrons les éléments qu’il contient, énumérons les cas qui le requièrent et donnons quelques conseils sur la procédure à suivre pour l’obtenir.
Le certificat de performance énergétique en point de mire
Comme son nom l’indique, leCertificat de performance énergétique est le document qui fournit des informations sur la performance énergétique d’un bâtiment. Plus précisément, il mesure la quantité d’énergie nécessaire pour répondre aux besoins de chauffage, de refroidissement, de ventilation et de production d’eau chaude sanitaire. Cette mesure est exprimée par une échelle de notation allant de A à G.
L’APE est le dernier né d’une série de certificats énergétiques que le législateur a élaborés au fil des décennies. Par rapport aux modèles précédents, il se caractérise par une plus grande exhaustivité des informations et la présence d’un format standard, valable pour tous les types de bâtiments et pour l’ensemble du territoire national.
Cependant, d’un point de vue purement législatif, il renvoie au décret ministériel du 26 juin 2015, intitulé « Adaptation du décret du ministre du Développement économique – Lignes directrices nationales pour la certification énergétique des bâtiments ». Ce règlement régit les méthodologies de calcul, le format et la gestion d’un système d’information centralisé qui fait office de « conteneur » pour tous les APE.
Que contient exactement l’APE ? Quelles sont les informations qu’il contient ? Voici un aperçu rapide.
- Performance énergétique globale, exprimée à l’aide de l’échelle de notation A-G susmentionnée.
- Indice de performance énergétique concernant notamment les consommations de chauffage et de refroidissement.
- La quantité d’émissions de dioxyde de carbone.
- La quantité d’énergie exportée.
- Valeurs de référence pour les indices déjà mentionnés.
- Normes techniques de référence.
…et plus encore.
L’APE « n’est pas éternelle ». En fait, elle a une date d’expiration. Normalement, la validité de l’APE est de dix ans. Cependant, l’APE en cours devient caduc si des interventions sont effectuées qui affectent la performance énergétique du bâtiment. Dans ce cas, il faut en établir un nouveau.
A quoi sert l’APE
Comme prévu, sans l’APE, peu de transactions sont possibles. Toutefois, si nous limitons l’analyse à la simple possession, l’APE n’est obligatoire que pour la nouveaux bâtiments.
Le propriétaire d’un bâtiment ancien, datant d’au moins six ans, peut ne pas disposer d’un certificat de performance énergétique tout en respectant la loi. Les problèmes, dans ce cas, surviennent lorsque des opérations sont effectuées sur le bien lui-même. Toutefois, ces problèmes peuvent être résolus : il est toujours possible d’établir l’APE, quel que soit le « registre du bien » et son état actuel.
En tout état de cause, quelles sont les transactions qui nécessitent la possession de l’APE ? Voici une liste courte et exhaustive.
- Interventions sur les bâtiments nécessitant un permis.
- Location du bien.
- Achat et vente du bien.
- Succession des biens.
Dans tous ces cas, une copie de l’APE doit être jointe, sans nécessairement être « tamponnée » (une simple photocopie ou un scan suffit).
La logique de la mesure est donc intuitive : d’une part, fournir aux utilisateurs finaux, tels que les acheteurs et les locataires, toutes les informations nécessaires sur une question cruciale, celle de l’efficacité énergétique ; d’autre part, permettre aux organismes publics d’estimer correctement le bien, afin de déterminer les taxes et les impôts.
Il faut toutefois préciser qu’il existe des exceptions. Les lieux de culte, par exemple, sont exemptés de l’établissement de l’APE, de même que les bâtiments isolés de moins de 50 mètres carrés, les bâtiments agricoles ou artisanaux sans système de chauffage, les garages, les caves, les entrepôts et les ruines.
Qui contacter pour l’APE et comment l’obtenir ?
Commençons par dire que tous les propriétaires, à tout moment, peuvent demander l’APE. Ils peuvent également le faire en dehors des cas décrits, donc à titre informatif. Une intention moins farfelue qu’on ne le pense, mais coûteuse : prendre conscience de l’efficacité énergétique de son bien est utile pour savoir s’il faut intervenir et où.
L’obtention de l’APE n’est pas du tout compliquée, ni coûteuse. Il suffit de s’adresser à un certificateur et de lui fournir tous les documents nécessaires à l’établissement du certificat. Dans la grande majorité des cas, il s’agit de certificats de plantation, du relevé cadastral et du plan cadastral. Des documents, surtout les deux derniers, qui peuvent être obtenus rapidement au cadastre ou que vous pouvez même télécharger à partir de votre espace réservé sur le site de l’Agenzia delle Entrate.
Pour ce qui est de la question « qui », soyez très prudent. Tous les techniciens du bâtiment ne peuvent pas traiter l’APE. C’est pourquoi nous parlons d’une « partie certifiante ». Ce qui différencie un certificateur d’un architecte, d’un géomètre ou d’un ingénieur, c’est l’inscription au registre approprié des certificateurs énergétiques.
À première vue, l’APE est une marchandise, en ce sens qu’un certificat est aussi bon qu’un autre, qu’un technicien est aussi bon qu’un autre. Ce n’est pas tout à fait le cas, car il faut de l’expertise et de l’expérience pour saisir les détails et remplir le document jusqu’à la dernière ligne.
Certains considèrent le certificat de performance énergétique comme un document inutile, ou pire, facultatif. Ils découvrent son importance au moment de l’actede location ou de rénovation. C’est là que le processus bureaucratique s’enraye, entraînant une perte de temps ennuyeuse. Ne soyez donc pas réticent et demandez l’APE si vous ne l’avez pas encore fait. De plus, les coûts étant assez élevés (à partir de 150 euros environ.).
Il s’agit d’une question d’utilité personnelle et de bénéfice, et non de sanction. Aussi parce que, très trivialement, en cas de non-possession et en présence d’une contrainte, il n’est pas possible de procéder à l’acte en question, qu’il s’agisse d’un bail, d’un acte, etc.
Le seul chiffre soumis à sanctionen fait, c’est précisément la certificateur. Concrètement, il est sanctionné lorsqu’il commet des erreurs de nature technique, c’est-à-dire lorsqu’il ne respecte pas les critères et les méthodologies de calcul prévus par la loi. La sanction est assez lourde, allant de 700 à 4 200 euros, en fonction de l’importance des erreurs et de leur impact sur l’évaluation finale.
Par ailleurs, il n’est pas rare que la sanction soit suivie de mesures disciplinaires prises directement par les ordres et collèges professionnels. Les sanctions et mesures, bien qu’ayant un impact sur le technicien, représentent en fait une protection pour le propriétaire. Le certificateur, très banalement, n’a pas droit à l’erreur.
Gérard est un rédacteur spécialisé dans l’immobilier pour le blog primo-accedants.fr. Avec ses années d’expérience dans le domaine, il est capable de fournir des analyses précises et des conseils pratiques pour les primo-accédants qui cherchent à acheter leur première maison ou appartement.