Coût de la rénovation d’une maison de 100 m2

Quel est le coût de la rénovation d’une maison de 100 m2 ? Sera-t-il rentable de rénover avec le budget disponible ? Tentons de répondre à ces questions et de comprendre à quoi correspondent les dépenses.

Les coûts de rénovation d’une maison

Lorsque l’on décide de rénover la maison il n’y a rien de plus facile que de dépasser les budget. Et ce, pour deux raisons principales. La première est qu’il est souvent décidé, en cours de construction, de faire des variantes, et chacune d’entre elles est plus susceptible d’impliquer coûts des coûts supplémentaires au lieu de réductions.

La seconde est que, surtout s’il s’agit de maisons construites avant 1986, des problèmes cachés que l’on n’avait pas anticipés apparaîtront très probablement : présence d’amiante, moisissures derrière un mur, etc.

En fait, même en calculant le coût Il n’est pas facile d’établir les bases d’une rénovation de bâtiment. De nombreuses variables entrent en ligne de compte. Elles vont de la complexité des travaux de rénovation, en ce qui concerne la conception et le type de matériaux et de finitions, qui peuvent être standard ou de qualité.

Il faut également tenir compte de l’éventuelle réorganisation des espaces, c’est-à-dire du déplacement des murs pour une redistribution des pièces et des accessoires. Les interventions de requalification énergétique ont leur propre degré de complexité, allant de l’isolation de l’enveloppe extérieure à la mise en place d’un système de chauffage à haut rendement, tel qu’un système de chauffage par le sol. Une autre variable importante est le l’état de conservation du bien.

Le restauration conservatrice des biens particulièrement dégradés entraîne une augmentation des coûts pouvant aller jusqu’à 10 %. Enfin, le type de propriété, qu’il s’agisse d’une villa, d’une ferme, d’une maison individuelle ou d’un logement en copropriété, a un impact.

Enfin, la situation géographique a son importance. En effet, du sud au nord, on observe de légères augmentations de prix dues aux conditions du marché, c’est-à-dire au coût moyen de la main-d’œuvre et des matériaux. Seul le calcul métrique estimatif établi sur la base d’un plan factuel après une visite sur place par le professionnel et après des calculs analytiques, en se référant à la liste des prix de la construction, est en mesure de donner une image exhaustive de la nature des dépenses à engager.

Pour coûts du projet Il y a ensuite les frais d’architecte, c’est-à-dire les honoraires de conception, qui sont laissés à la libre négociation, ainsi que les frais de permis de construire et les éventuelles formalités cadastrales.

Le autorisations qui doivent être détenues avant d’entreprendre la rénovation d’une maison et qui sont délivrées par la municipalité dans laquelle se trouve le bien immobilier sont les suivantes SCIA ou le DIA. La SCIA, c’est-à-dire la déclaration certifiée de commencement d’activité (L. 22 de 2010), doit être soumise à la municipalité pour les interventions sur le plan du bâtiment, l’entretien extraordinaire, les rénovations et la restauration conservatrice.

Cette certification permet de commencer les travaux immédiatement, mais les bureaux techniques municipaux ont les 30 prochains jours pour effectuer les vérifications nécessaires. Les DIA ( d.p.r. 380 de 2001) est le rapport technique du concepteur certifiant que le projet est conforme aux règles de construction en vigueur du point de vue technique, de la sécurité, de l’isolation thermique, du plan directeur municipal et de la réglementation de la construction.

La DIA est de plus en plus remplacé par le SCIA, de CIL (Communication – Début des travaux) et l’avis de la Commission. CILA (Notification d’ouverture de chantier), sauf si les interventions n’impliquent pas de modifications volumétriques de l’immeuble. L’installation d’un échafaudage extérieur entraîne des frais d’occupation du domaine public, tandis que la démolition d’un ouvrage de maçonnerie entraîne des frais d’élimination des briques.

Par ailleurs, une fois les travaux terminés, si des modifications ont été apportées au plan de l’immeuble, une déclaration de modification cadastrale doit être déposée. A noter qu’avec la réglementation en vigueur, il est possible de reconstruire un bâtiment en modifiant son contour, tant que le volume n’est pas modifié, l’intervention est de toute façon qualifiée de rénovation.

D’un point de vue analytique, les principales postes de dépenses pour des rénovations, se référant à un appartement de 100 m², concernent les interventions suivantes. I prix sont purement indicatif et subissent les fluctuations déjà évoquées.

• rénovation de la toiture : 3500 euro
• rénovation complète de la toiture avec enlèvement de l’ancienne couverture : 7000 euro
• consolidation de la maçonnerie ou des fondations de 3600 à 4000 euros
• rénovation de la façade : 7700 euro
• Contre-cloisons en plaques de plâtre : 2600 euro
• remplacement des fenêtres : 5700 euro
• remplacement de la porte : 4500 euro
• protection thermique du toit : 6,500 euro
• isolation des murs intérieurs et des façades : 4500
• câblage du systeme electrique : 4500
• plafonds suspendus : 2460
• plomberie : 2200 euro
• pose de revêtements de sol : 1000 euro
• démolition d’étages : 1800
• système de chauffage, plaques radiantes en aluminium : 3700 euro

Allégements fiscaux pour la rénovation de l’habitat

La bonne nouvelle est que, si les dépenses sont régulièrement documentées et facturées, en 10 ans environ, vous pouvez récupérer ce que vous avez dépensé grâce à la déductions fiscales. Le dépenses pour la rénovation des bâtiments, dans les limites des dépenses de 96000 euros peuvent en effet être déduits pour 50% de la déclaration de l’irpef – de juin 2012 à décembre 2017 – et se répartissent en 10 quotas annuel.

À partir du 1er janvier de 2018 la déduction s’élèvera à 36% sur un montant maximum de 48000 euros. La date à prendre en compte pour l’application de l’allégement est la date de paiement des dépenses et non la date de facturation.

Les déductions supplémentaires sont consacrées à requalification énergétiqueoù 36% à 75% des dépenses sont remboursées, en fonction du type d’intervention, du type d’habitation et de l’année au cours de laquelle les travaux ont été effectués ou planifiés, jusqu’à une limite maximale de 40000/48000 euros.

Par exemple, la déduction de 36 % pour l’amélioration énergétique d’un immeuble d’habitation entier a été prolongée jusqu’au 1er janvier 2022.

La TVA prévue et applicable dans la construction est du type 10%.

Le choix de l’entreprise

Lorsque l’on envisage de rénover une maison, il faut faire plusieurs choix. évaluations. Certaines d’entre elles doivent être réalisées en tenant compte des besoins éventuels qui pourraient apparaître dans un avenir proche. Tous ces aspects doivent être examinés avec le concepteur.

D’autres concernent des problèmes éventuels qui pourraient survenir au cours du travail, causant des dommages à l’environnement. des retards dans l’acheminement et le levage des coûts. Il est donc essentiel de se tourner vers des professionnels spécifiques pour nous accompagner sur ce chemin qui pourrait s’avérer cahoteux. C’est aussi pour ce deuxième aspect que le choix de l’entreprisequi est celle qui réalisera physiquement le projet, est crucial.

Un mauvais choix se traduira par un travail mal fait, des problèmes à la fin des travaux et des dépenses imprévues. Après avoir effectué une première sélection parmi les entreprises de la province, évalué l’expérience antérieure, qu’il s’agisse de rénovation d’intérieur ou de l’existence de conditions minimales, il est conseillé de demander une sorte de CV sur les travaux déjà réalisés ou même des références.

Voir photographies des contrats déjà exécutés permet de comprendre le fonctionnement de l’entreprise, le type d’organisation et de précision avec lequel elle se déplace, l’actualité des nouvelles technologies, etc. techniques constructionsur l’utilisation de matériaux alternatifs et sur la connaissance qu’il en a.

Après cette première sélection, il est conseillé de demander au moins 3/4 citations sur le projet à réaliser. La meilleure chose à faire est toujours une inspection avec le chef d’entreprise afin de vérifier l’état du site et les difficultés réelles de mise en œuvre.

Cela permet également à un contact cognitif avec la personne qui dirige l’entreprise, ce qui devrait déjà être révélateur sur la peau.

Si l’on veut que le devis soit le plus détaillé possible, il faut fournir un plan Le plan d’action est une description aussi détaillée que possible du travail que nous voulons effectuer. Pour l’évaluation de la devisSi l’inspection a été effectuée par un inspecteur de l’administration de l’État, et que celui-ci est daté, signé et attestant de l’inspection, il ne sera pas suffisant de se baser uniquement sur les prix.

Ce qui importe, c’est que le devis corresponde aux travaux demandés et qu’il ait donc été établi sur la base de l’expérience de l’entreprise. calcul préparé par le technicien. Veillez à ce que l’entreprise ne modifie pas ce calcul en y insérant d’autres éléments, peut-être créés avec art, ce qui rendrait impossible la comparaison des différentes estimations.

En ce qui concerne la installations (électricité, eau et chauffage), le devis doit indiquer la marque, le modèle et le type d’installations. Le meilleur devis n’est pas seulement celui dont le prix est le plus bas.

Le citationEn plus de nous donner une idée des dépenses auxquelles nous devrons faire face, c’est aussi une sorte de carte de visite de l’entreprise et il est essentiel de l’analyser attentivement pour ne pas avoir de mauvaises surprises à la fin des travaux.