Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) finance jusqu’à 50% du projet immobilier des primo-accédants
Depuis avril 2025, le Prêt à Taux Zéro s’applique désormais sur tout le territoire français, sans distinction de zone, pour financer des maisons neuves individuelles ou collectives. Il peut aussi concerner l’ancien sous réserve de réaliser des travaux importants. Ce prêt sans intérêt est réservé aux primo-accédants sous conditions de ressources et peut couvrir jusqu’à 50% du coût total du logement.
Le PTZ nécessite toutefois d’être complété par un autre crédit immobilier classique afin de financer la totalité de l’achat. Il offre un atout majeur avec son différé de remboursement qui facilite la gestion financière pendant les premières années de propriété.
Son cumul est possible avec d’autres prêts aidés comme le Prêt Action Logement ou le Prêt d’Accession Sociale, ce qui permet d’optimiser le financement global pour acquérir un premier logement dans des conditions avantageuses.
Conditions d’usage
Le PTZ s’adresse exclusivement aux primo-accédants, c’est-à-dire toute personne n’ayant pas été propriétaire de sa résidence principale dans les deux années précédant la demande. Les plafonds de ressources varient selon la composition familiale et la localisation du bien.
Avantages concrets pour le primo-accédant
Un primo-accédant achetant un logement neuf à 200 000 € pourrait ainsi bénéficier d’un PTZ de 100 000 €, soit la moitié du montant, sans payer d’intérêts sur ce prêt. Ce dispositif réduit sensiblement la charge financière sans allonger trop la durée totale du crédit principal.
Le Prêt Action Logement propose jusqu’à 40 000 € à taux fixe de 0,5% pour les salariés du secteur privé
Le Prêt Action Logement, accessible uniquement aux salariés d’entreprises privées, offre un financement allant jusqu’à 40 000 € avec un taux fixe particulièrement attractif de 0,5%. La durée maximale de remboursement s’étend jusqu’à 25 ans, ce qui module la mensualité sur une longue période.
Ce prêt couvre l’acquisition ou la construction de logements neufs, notamment en VEFA (vente en état futur d’achèvement), en Bail Réel Solidaire (BRS) ou pour des logements anciens HLM. Il peut parfaitement s’ajouter au PTZ et au Prêt d’Accession Sociale, renforçant la capacité d’emprunt du primo-accédant.
Eligibilité et critères
L’octroi du Prêt Action Logement dépend du statut professionnel : il faut être salarié d’une entreprise privée employant au minimum 10 personnes. Certaines conditions de ressources peuvent s’appliquer selon les collectivités.
Exemple chiffré
Un salarié emprunteur obtenant 30 000 € au taux de 0,5 % sur 20 ans aura des mensualités très faibles, autour de 130 € par mois, rendant ce prêt extrêmement accessible tandis qu’il cumule d’autres aides.
Le Prêt d’Accession Sociale (PAS) finance jusqu’à 100% du projet avec taux réduits sous conditions de ressources
Le Prêt d’Accession Sociale cible prioritairement les ménages aux revenus modestes et peut financer jusqu’à 100 % du prix d’acquisition. Sa durée est flexible, allant de 5 à 30 ans, pour s’adapter au profil de l’emprunteur.
Il offre également des frais de notaire réduits, un avantage non négligeable qui allège le coût global du premier achat immobilier. Ce prêt est cumulable avec le PTZ et d’autres prêts aidés, renforçant ainsi l’accès à la propriété.
Conditions et contraintes
L’obtention du PAS impose un respect strict des plafonds de ressources. Ces plafonds varient selon la zone géographique et la composition du foyer. Le PAS est un levier puissant pour les primo-accédants à revenus limités souhaitant éviter un apport initial conséquent.
Cas concret
Pour un projet immobilier de 150 000 €, un ménage modeste pourrait utiliser un PAS couvrant la totalité, avec un taux d’intérêt inférieur à 2% et une exonération partielle des frais de notaire, apportant un allègement financier important sur l’ensemble du projet.
Les aides complémentaires locales renforcent le financement des primo-accédants
Outre les dispositifs nationaux, les collectivités territoriales proposent des aides spécifiques qui viennent compléter efficacement le montage financier des primo-accédants. Cela inclut des prêts à taux zéro locaux, des subventions directes, mais aussi des exonérations fiscales.
Par exemple, des exonérations de taxe foncière pouvant aller jusqu’à 15 ans s’appliquent à certains logements neufs acquis en zones ciblées, sous réserve de démarches auprès des services fiscaux.
La réduction de TVA de 20% à 5,5% est accessible pour les biens neufs situés en zone ANRU ou Quartiers Prioritaires de la Politique de la Ville, ce qui représente une économie significative lors de l’achat.
La palette et les conditions de ces aides varient considérablement selon la commune, le département ou la région, rendant indispensable leur investigation préalable.
Le recours à un courtier en crédit immobilier facilite cette démarche en identifiant et combinant au mieux ces aides locales et nationales pour maximiser l’avantage financier spécifique à chaque projet.

Optimiser son dossier et choisir le meilleur prêt grâce à un courtier et une analyse précise des taux en 2026
L’année 2026 est marquée par des taux d’intérêt attractifs, souvent en dessous de 3 % pour les primo-accédants, avec des prêts bénéficiant de taux bonifiés entre 0 % et 1,99 %, notamment pour les acquisitions neuves ou les rénovations énergétiques.
Si la plupart des banques exigent un apport personnel moyen de 10 % pour couvrir les frais annexes, il est possible d’obtenir un financement à 110 % sans apport en présentant un dossier solide et attractif.
Pour optimiser ses chances, le primo-accédant doit vérifier rigoureusement son éligibilité à chaque prêt selon ses ressources, la localisation du bien et la nature du logement. Cette analyse permet de combiner plusieurs dispositifs (PTZ, PAS, PAL, etc.) pour réduire le coût total du crédit.
Le recours à un courtier s’avère alors particulièrement stratégique : il aide à évaluer la capacité d’emprunt en fonction du taux d’effort, généralement limité à 35 %, à négocier les conditions et à constituer un dossier bancaire valorisé.
Étapes essentielles pour réussir son montage financier
- Évaluation précise des besoins et des ressources personnelles.
- Simulation de l’endettement et estimation de la capacité d’emprunt.
- Identification des prêts aidés combinables adaptés au profil.
- Recherche et analyse des aides locales disponibles dans la zone du projet.
- Consultation d’un courtier pour sélection des offres et négociation personnalisée.
- Constitution rigoureuse du dossier complet à présenter aux banques.
- Suivi régulier du dossier jusqu’à la signature finale du prêt.
Cette méthode permet d’augmenter significativement les chances d’obtenir le meilleur financement possible en 2026, tirant pleinement parti des dispositifs disponibles pour primo-accédants.